Samuel : le courage au quotidien

Aujourd’hui chargé des actions Internet et de terrain de Contribuables Associés, Samuel est un militant aguerri et omniprésent : ancien responsable national du mouvement étudiant UNI, il était aussi l’un des jeunes les plus engagés contre la dénaturation du mariage sur la Toile et dans la rue.


Samuel est né dans le Sud de la France et en parle avec affection : « j’aime mes racines nîmoises. Je ne peux m’empêcher de retrouver ma région régulièrement ». Élevé dans une famille de cinq enfants pour laquelle le travail scolaire comptait énormément, il obtient le bac – avec mention très bien – et entre en prépa littéraire. Malheureusement, il constate rapidement que « l’enseignement des humanités est devenu un instrument de propagande ». En effet, « en classe préparatoire littéraire, mon professeur de géographie nous enseignait la ‘perte de sens’ du monde après la chute de l’URSS ». Pour Samuel, « regretter et défendre l’Union soviétique, malgré ses millions de morts, c’en était trop ».

Un combattant politique

Exaspéré, il décide de s’engager. Depuis cette prise de conscience, Samuel a cherché à mener tous les combats, surtout ceux qu’on imagine perdus d’avance. Il pousse la porte de l’UNI, avec la volonté de lutter contre le s blocages incessants des groupuscules d’extrême gauche et contre la police de la pensée que sont les syndicats étudiants : « pour ces jeunes en quête de sensations fortes, au cerveau lavé et souvent mal dans leur peau, aimer la France c’est être raciste, intolérant et stupide. Cela me révoltait. »

Pour mieux préparer son action de terrain, Samuel s’inscrit aux séminaires de l’Institut de Formation Politique. « J’ai pu écouter et surtout discuter avec l’universitaire Guillaume Bernard, s ur les valeurs de droite. J’ai ainsi compris qu’un ‘mouvement dextrogyre’, c’est-à-dire une influence provenant de la droite de l’échiquier politique, et non plus de la gauche radicale, était la clé de la réussite. Cette discussion a peut-être duré un petit quart d’heure, mais elle a été décisive. »

Mais les idées seules ne peuvent suffire : « j’ai pu m’entraîner aux joutes verbales, pour perfectionner ma capacité à convaincre les indécis que je pouvais croiser dans les universités. ». Le réseau est aussi un atout décisif : « J’ai aussi pu y rencontrer d’autres jeunes aux convictions fortes, qui aujourd’hui figurent parmi mes meilleurs amis ».

Rapidement, il est élu étudiant à Nîmes puis à La Sorbonne, où il est le seul élu non socialo-communiste au Conseil d’administration. Il se voit ensuite nommé au bureau national de son mouvement étudiant : « j’ai appris à gérer des équipes de militants, à leur transmettre mon enthousiasme. En tout, j’ai coordonné une vingtaine d’équipes locales, c’est-à-dire plus de 100 étudiants. Je partais à l’aube, dans une voiture remplie de tracts. Il m’arrivait de parcourir 800 kilomètres pour aller les distribuer dans toute la région ».

De la défense du mariage à celle des contribuables

Samuel donne peu à peu de la voix sur Internet. Il veut utiliser les réseaux sociaux pour diffuser les idées de liberté et de responsabilité et recruter davantage de jeunes militants. Inlassablement, il réagit « aux annonces socialistes et à l’indignation ridicule de bobos donneurs de leçons ». En quelques années, il perce la chape de plomb : ses prises de position sont reprises plus d’une centaine de fois par les médias nationaux (Le Figaro, Le Monde, L’Express, RTL…).

Le 31 mai 2014, Le Figaro Magazine le cite comme l’un des « nouveaux leaders » ayant émergé avec l’opposition contre le mariage homosexuel. « Internet est une véritable chance qui s’offre à nous, face à tous ces médias qui ronronnent et nous servent quotidiennement la même soupe politiquement correcte ».

Quelques jours plus tôt, il est agressé dans le métro parisien, et reçoit sept coups de couteau. Mais Samuel survit. Il reste marqué par cette expérience de l’insécurité : « je pense à tous ces Français qui se font agresser chaque jour, voler, violer ou tuer, dans l’indifférence la plus totale. Quand les médias ne les oublient tout simplement pas, ils finissent dans la rubrique ‘faits divers’. On diminue la gravité de l’agression. Pire encore, on excuse les délinquants et criminels. »

Samuel n’est pas du genre à abandonner. Une fois rétabli, il a persévéré dans son engagement. Désormais expérimenté, il revient souvent à l’IFP, mais cette fois comme formateur. Il explique aux nouveaux auditeurs les exigences d’une action efficace sur les réseaux sociaux. Par ailleurs, il prend aussi la parole sur Radio Notre-Dame tous les jeudis matin.

Après avoir rencontré les dirigeants de Contribuables Associés à l’IFP, il commence à y travailler l’été dernier. Depuis le 26 avril, le voici parti pour un « Tour de France des contribuables en 80 jours » : il était la semaine dernière dans l’Est de la France, il sera bientôt en Provence. Jusqu’au 14 juillet, il ira à la rencontre des Français pour les sensibiliser et les mobiliser sur la réduction des dépenses publiques et des impôts !

 

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